既存の翻訳書と江川や>>295の訳のギャップを >>276や>>298は"Je ne sais~"という「名詞のかたまり」を知らなかったからだと結論付けたようだが、これも見当はずれ。 正しくは不定形容詞(朝倉文法)で、大学院受験で使用した大修館の『スタンダード フランス語講座 解釈』も引っ張りだしてきたが、 「一種の不定形容詞。「何か得体の知れない、私にはわからない…」とある(pp.158-159)。 もっともこれは日常で子供でも使うレベルの会話で、 冒頭で"Je ne sais quel~"ときたら「(話者である自分には)よくわからないけれども〜」ぐらいにしか訳しようがない
>>297によるとニーチェのドイツ語原文とその仏訳は区切りが微妙に異なるようだ フランス語テクストが L’âme noble a le respect de soi-même, je ne sais quelle certitude fondamentale d'elle-meme, だったら『善悪の彼岸』翻訳書に近い内容になるし、江川氏や>>295の訳文も微修正する必要が出てくるだろう もっとも内容の理解や哲学的解釈を大幅に妨げるものではないから個人的にはどうでもいいけど、こだわりたいんだったらこの部分こそ指摘する必要があった
いずれにしても Je ne sais quelle certitude fondamentale d'elle-meme, quelque chose qu'il est impossible de chercher, de trouver et peut-etre meme de perdre これだけポンと出されて、「高貴な魂が」とか「自分に対する」とか訳されたら、立教の第二外国語レベルの授業でもかなり問い詰められるぞ 菅野昭正は自分の指導教授の指導教授にあたる人物だが、学生が既訳に引きずられて原文の読みをおろそかにしたり、テクストにない要素をでっち上げたりする暴挙には相当厳しかったそうだ
Ce qu'une volonte veut, c'est toujours sa propre qualite et la qualite des forces correspondantes. Comme dit Nietzsche, a propos de l'ame noble, affirmative et legere :"Je ne sais quelle certitude (…)perdre.” Nietzsche et la philosophie, PUF, p.89 ちなみにibid.p.137は Je ne sais quelle certitude 云々という名詞のかたまりを、 "une certaine certitude fondamentale qu'une ame possede au sujet d'elle-meme, quelque chose qu'il est impossible de chercher, de trouver et peut-etre meme de perdre"としている。 むろんはじめの引用”Je ne sais quelle certitude fondamentale d'elle-meme” だけで、これが文でないことは自明。
Was ist vornehm? Was bedeutet uns heute noch das Wort »vornehm«? Woran verräth sich, woran erkennt man, unter diesem schweren verhängten Himmel der beginnenden Pöbelherrschaft, durch den Alles undurchsichtig und bleiern wird, den vornehmen Menschen? – Es sind nicht die Handlungen, die ihn beweisen, – Handlungen sind immer vieldeutig, immer unergründlich –; es sind auch die »Werke« nicht. Man findet heute unter Künstlern und Gelehrten genug von Solchen, welche durch ihre Werke verrathen, wie eine tiefe Begierde nach dem Vornehmen hin sie treibt: aber gerade dies Bedürfniss nach dem Vornehmen ist von Grund aus verschieden von den Bedürfnissen der vornehmen Seele selbst, und geradezu das beredte und gefährliche Merkmal ihres Mangels..
Es sind nicht die Werke, es ist der Glaube, der hier entscheidet, der hier die Rangordnung feststellt, um eine alte religiöse Formel in einem neuen und tieferen Verstande wieder aufzunehmen: irgend eine Grundgewissheit, welche eine vornehme Seele über sich selbst hat, Etwas, das sich nicht suchen, nicht finden und vielleicht auch nicht verlieren lässt. Die vornehme Seele hat Ehrfurcht vor sich.
Traduction par Henri Albert. 287. — Qu’est-ce qui est noble ? Que signifie aujourd’hui pour nous le mot « noble » ? À quoi devine-t-on, à quoi reconnaît-on, sous ce ciel noir et bas du règne de la plèbe qui commence, dans cette atmosphère qui rend toute chose opaque et pesante, à quoi reconnaît-on l’homme noble ? — Ce ne sont pas les actes qui l’affirment, — les actes sont toujours ambigus, toujours insondables ; — ce ne sont pas non plus les « œuvres ». On trouve aujourd’hui, parmi les artistes et les savants, un grand nombre de ceux qui révèlent, par leurs œuvres, qu’un ardent désir les pousse vers ce qui est noble : mais ce besoin de noblesse même est profondément différent des besoins d’une âme noble, il est précisément chez eux le signe éloquent et dangereux de leur manque de noblesse.
Ce ne sont pas les œuvres, c’est la foi qui décide ici, qui fixe le rang, pour reprendre une vieille formule religieuse dans un sens nouveau et plus profond : c’est une certaine connaissance foncière qu’une âme noble a d’elle-même, quelque chose qui ne se laisse ni chercher, ni trouver, et qui peut-être ne se laisse pas perdre non plus. — L’âme noble a le respect de soi-même. —
>>323の Je ne sais quelle certitude me fait dire que tu n'as pas raison. (ある確信が私に君は間違っていると言わせる)ではJe ne sais quelle certitudeが 名詞のかたまりだよね。 ところで『ニーチェと哲学』の新訳は、同書に何度も出てくる ELEMENT(アクサンの回避のための大文字)を「要素」と訳している。 うろおぼえだが旧訳では「境位」だった。 L’EAU EST L'ELEMENT DES POISSONS.を「水は魚たちの要素だ」と 訳せないように、例えば原書p.7の LA VOLONTE(VOLONTE DE PUISSANCE) EST L'ELEMENT DIFFERENTIEL DES FORCES を「(力能)意志は諸力の差異的な要素だ」とは 訳せないんじゃないかな。水があるから魚たちが生きられるように、 力能意志があるから諸力が存在するんじゃないだろうか。
・「イディオムとしての je ne sais 〜を知らないとは、おそるべき力量です。」 ・「見落としたにしても随分と程度の低い大学、学生さんですな。」 「 je ne sais 〜は名詞のかたまり。「私は…よく分からない」と訳すのは文法的におかしいし、文意が まったく通らない。分かってなきゃいけないの。」 ・「ダサい嘘だけかまして逃げたのこいつ?」 ・「Je ne sais quelle certitude me fait dire que tu n'as pas raison. (ある確信が私に君は間違っていると言わせる)ではJe ne sais quelle certitudeが 名詞のかたまりだよね。」
「名詞のかたまり」=「名詞句」ね。 ところで原書p.25に Qu’un dieu prenne sur lui la responsabilité de la folie qu’il inspire aux hommes, ou que les hommes soient responsables de la folie d’un Dieu qui se met en croix, les deux solutions ne sont pas encore assez différentes, bien que la première soit incomparablement plus belle.とある。「人間たちに狂気を吹き込んだ責任を(小文字の)神が みずから引き受けるという(ギリシャ的な)解と、みずから十字架に赴いた (大文字の)神の狂気の責任を人間たちが負うという(キリスト教的な)解とは、 前者のほうがはるかにはるかに美しいとはいえ、依然としてそう異なっていない」 ってことだけれど、しかし新訳は(p.59)「(…)なこと、あるいは(…)なこと、 この二つの解決策はそれほど異なってはいないが、それでも前者の方が 比較不可能なほどずっと美しい。」とする。すごいね。 この直前の一節も大問題なのだが、長いのであとまわし。ないしカット。
Deleuze, Nietzsche Par rapport au christianisme, les Grecs sont des enfants. Leur façon de déprécier l'existence, leur « nihilisme", n'a pas la perfection chrétienne. Ils jugent l'existence coupable, mais ils n'ont pas encore inventé ce raffinement qui consiste à la juger fautive et responsable. Quand les Grecs parlent de l'existence comme criminelle et « hybrique », ils pensent que les dieux ont rendu fous les hommes: l'existence est coupable, mais ce sont les dieux qui prennent sur eux la responsabilité de la faute..
Telle est la grande différence entre l'interprétation grecque du crime et l'interprétation chrétienne du péché. Telle est la raison pour laquelle Nietzsche, dans l'Origine de la tragédie, croit encore au caractère criminel de l'existence, puisque ce crime au moins n'implique pas la responsabilité du criminel. « La folie, la déraison, un peu de trouble dans la cervelle, voilà ce qu'admettaient les Grecs de l'époque la plus vigoureuse et la plus brave, pour expliquer l'origine de beaucoup de choses fâcheuses et fatales.
Il faut qu'un dieu l'ait aveuglé, se disait le Grec en hochant la tête... Voila la façon dont les dieux alors servaient à justifier jusqu'à un certain point les hommes; même dans leurs mauvaises actions, ils servaient à interpréter la cause du mal —en ce temps-là, ils ne prenaient pas sur eux le châtiment, mais, ce qui est plus noble, la faute. Mais Nietzsche s'apercevra que cette grande différence s'amenuise à la réflexion.
Quand on pose l'existence coupable, il s'en faut d'un pas pour la rendre responsable, il s'en faut d'un changement de sexe, Ève au lieu des Titans, d'un changement dans les dieux, un Dieu unique acteur et justicier au lieu des dieux spectateurs et " juges olympiques". Qu'un dieu prenne sur lui la responsabilité de la folie qu'il inspire aux hommes, ou que les hommes soient responsables de la folie d'un Dieu qui se met en croix, les deux solutions ne sont pas encore assez différentes, bien que la première soit incomparablement plus belle.